Les droits de l’homme en Amérique du sud

septembre 26th, 2017 no comment

Défensdre les droits humains sur le continent sud-américain reste, encore et toujours, une entreprise dangereuse. A preuve, le rapport des ONG sur le sujet pour l’année 2016. menacés ou tués en Colombie. En Argentine, la dirigeante associative Milagro Sala a été arrêtée et inculpée pour avoir manifesté pacifiquement à Jujuy. Alors que sa remise en liberté avait été ordonnée, de nouvelles poursuites pénales ont été engagées contre elle dans le but de la maintenir en détention. En octobre, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a dénoncé le caractère arbitraire de sa détention et demandé sa libération immédiate. Au Pérou, Máxima Acuña, une paysanne qui mène un combat juridique contre Yanacocha, l’une des plus grandes mines d’or et de cuivre du nord du pays, pour la propriété des terres qu’elle occupe, a reçu en 2016 le prix Goldman, une récompense prestigieuse dans le domaine de l’environnement. En butte à une campagne de harcèlement et d’intimidation de la part de gardes privés, qui s’en seraient pris physiquement à elle et à sa famille, Máxima Acuña ne s’est pas découragée et elle a refusé d’abandonner son combat pour protéger les lacs de sa région et continuer à vivre sur ses terres. En Équateur, les droits à la liberté d’expression et d’association ont été sévèrement restreints par des lois restrictives et des mesures d’intimidation. L’expression de positions critiques était toujours réprimée, en particulier lorsqu’il s’agissait de l’opposition aux projets d’extraction de ressources sur les terres de communautés autochtones. À Cuba, malgré les déclarations d’ouverture politique et le rétablissement des relations avec les États-Unis en 2015, la société civile et les groupes d’opposition ont dénoncé une augmentation des actes d’intimidation à l’encontre de ceux qui critiquaient le régime. Des défenseurs des droits humains et des militants politiques ont été qualifiés publiquement de « subversifs » et de « mercenaires anti-cubains ». Certains d’entre eux ont été placés en détention de façon arbitraire durant de courtes périodes puis libérés sans inculpation, souvent à plusieurs reprises au cours du même mois.

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